Le prototype de digue à énergie positive DIKWE installé en mer à Brest

Jeudi 7 juillet, François Houllier, Président – Directeur général d’Ifremer, Philippe Magaldi, Co-fondateur de GEPS Techno, et Vincent Legendre, Président du Directoire, ont présenté le prototype Dikwe à la presse en présence de Daniel Cueff, Vice-Président de la Région Bretagne, Didier LE GAC, Député de la 3e circonscription du Finistère et Yves DU BUIT, Maire de Plouzané.

Un projet porté par la filiale R&D du Groupe Legendre

Dikwe est une digue à énergie positive développée par les équipes Ingenova du Groupe Legendre en partenariat avec la société GEPS Techno et l’Ifremer, et portée par Quentin Henry, chargé du pilotage du projet. Le principe consiste à équiper une digue de protection du littoral d’un système houlomoteur avec volet oscillant. Actionné par les vagues, cette installation permet ainsi de convertir la force de la houle en électricité durable et locale. Soutenu par l’Ademe et les régions Bretagne et Pays de la Loire, le projet Dikwe a ainsi pour objectif de conjuguer protection portuaire et production d’énergie.

Initié en 2020, ce procédé a dans un premier temps été testé grâce à un prototype à l’échelle 1/15e, immergé dans le bassin à houle de l’Ifremer à Brest. Cette étape a permis de valider le design de l’ouvrage et de confirmer les premières estimations misant sur un potentiel de captation de l’énergie des vagues allant jusqu’à 60%.

Une innovation qui s’inscrit dans le cadre de la transition énergétique

Depuis mars 2022, un prototype à l’échelle 1/4 a été immergé pour plusieurs mois en rade de Brest, sur le site d’essais en mer de l’Ifremer à Sainte Anne-du-Portzic. Le dispositif, qui mesure près de 4,5 m de haut et de large pour 6 m de profondeur, est équipé de capteurs permettant de mesurer la puissance des vagues, la production d’énergie et la résistance de la structure.

La prochaine étape du projet consistera à renouveler une phase de tests sur un prototype quatre fois plus grand. Avec près de 20 m de large et de haut, pour une production de l’ordre du méga watt, cet ouvrage devrait permettre aux équipes d’estimer plus précisément les performances de ce procédé. La construction du prototype à taille réelle est envisagée en 2023 pour une mise à l’eau en 2024, sur un site en Bretagne qui reste à définir.

Plus d’infos : contactez Quentin Henry

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